[RUNNERS.FR] Améliorez votre technique de course !

Notre objectif pour cette saison 2018/2019 du CRU est de vous permettre, en plus de continuer à courir régulièrement, d’améliorer les à-côtés ou vos performances grâce aux ateliers spécifiques ou sorties longues mis en place récemment. Côté technique, les référents peuvent vous apporter également quelques conseils de temps à autre mais voici des conseils plus précis venant d’un site spécialisé en course à pied.

Chaque coureur possède certes une foulée qui lui est propre. Mais le respect de certaines règles assure une meilleure économie du geste et limite les risques de blessure. Runners.fr passe le squelette au scanner pour une meilleure technique running de la tête aux pieds…

 

Visage : fixer l’horizon plutôt que le bout de ses semelles !

Il est capital de courir (quelle que soit l’allure) avec le visage aussi relâché que possible. Le front doit être dirigé vers l’horizon. Eviter de regarder ses pieds – sauf lorsque l’on évolue sur un terrain accidenté ou « piégeux ». Attention de ne pas rentrer le menton vers la poitrine pour ne pas étirer la nuque. Le cou doit rester souple. Ne pas hésiter à s’imposer régulièrement des mouvements de va et vient latéraux si une certaine raideur s’installe au niveau des cervicales.

 

Bras : respecter l’effet de balancier

Là aussi, la souplesse est un préalable : ne jamais se raidir. Conserver un angle d’environ 90% au niveau du coude – mais ne pas hésiter à relâcher les bras le long du buste après un effort violent ou pour détendre biceps et triceps. Important : bien synchroniser bras et jambes opposées. Le bras droit passe ainsi devant le buste lorsque la jambe gauche est en phase de propulsion. Plus de détails en cliquant ICI et aussi ICI.

 

Epaules : raideur interdite !

Trop souvent ignorées par les coureurs, les épaules se doivent de jouer – comme les hanches – un rôle de stabilisateur de la foulée. Souples, elles ne doivent pas monter en direction des oreilles (signe de raideur) ou descendre exagérément en direction du sol. Dupliquer la position naturelle de la marche en veillant de surcroit à ne pas faire osciller les épaules d’avant en arrière pour aider à la propulsion vers l’avant.

 

Le buste : penser à se grandir…

Courir est un tout. Et le buste joue un rôle important lors de la pratique du running. Il est évidemment important de rester gainé – surtout lors d’efforts intense (type fractionné ou séance de côte…) – et de conserver un alignement correct de la totalité du tronc par rapport aux membres inférieurs. Penser à se grandir pour courir de manière plus élégante et surtout plus efficace. Attention, le fait de se pencher excessivement vers l’avant impose des contraintes importantes sur le bas du dos. Les hanches, centre de gravité du corps, devant rester parfaitement alignées…

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Les jambes : contrôler la longueur de la foulée et la montée des genoux

Certains fondamentaux s’imposent au-delà des différences de morphologies. Ainsi, la longueur de la foulée doit être contrôlée afin que les jambes ne soient jamais en complète extension. Il est certes possible (et souhaitable) d’ajuster la longueur des pas à ses différences d’allure (ce qui se fait d’ailleurs naturellement). Lors d’une répétition de sprints courts, celle-ci sera évidemment plus importante que lors d’un marathon. Idem en ce qui concerne la montée de genou. Plus la distance à parcourir (à l’entraînement ou en compétition) est importante, plus la montée de genou sera minime – afin d’économiser de l’énergie et limiter l’importance des impacts. Attention de ne jamais être en position de genou bloqué lorsque le pied touche le sol. Conserver toujours une attitude générale qui amortit les chocs.

 

Pieds et chevilles : êtes-vous un coureur bruyant ?

Que l’on choisisse (ce qui reste la norme) de talonner ou d’entrer en contact avec le sol avec l’avant du pied (comme les tenants du « courir naturel »), il est important de ne pas « taper » au moment de l’impact. Vérifier que la foulée est relativement silencieuse pour s’assurer d’une posture globale cohérente. Le geste qui consiste à conclure la phase au niveau des orteils doit rester dynamique. Les mollets jouant un rôle de propulseurs vers l’avant.

Source de l’article : http://runners.fr/apprenez-a-mieux-courir-de-la-tete-aux-pieds/

admin

Administrateur du CRU chapellois, association de course à pied (route & nature) à la Chapelle-de-Guinchay au coeur du Mâconnais-Beaujolais.

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