[Running-Club] Courir sur le sable : quels bienfaits ? Quels dangers ?

La pause estivale du CRU chapellois s’approche (rappel : dernière sortie le Samedi 8 Août), les départs en vacances aussi (sauf si vous êtes Juillettistes  😀 ). Alors comme on sait que vous allez tous être très assidus et ne pas relâcher vos efforts durant vos vacances… voici un petit article pour celles et ceux qui serait tenté de faire une sortie Running sur la plage cet été ! Et on oublie pas, pour se protéger des rayons du soleil, d’enfiler son maillot du CRU  😎

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Le saviez-vous ? Percy Cerutty, coach du champion olympique australien du 1 500 mètres en 1960, Herb Elliott, avait une technique d’entraînement bien particulière : faire travailler son poulain sur des dunes de sable des dizaines et des dizaines de fois. Résultat, Elliott n’a jamais abandonné une seule épreuve de demi-fond. Car s’entraîner sur le sable apporte de nombreux bienfaits.

Un renforcement musculaire complet

Courir sur le sable apporte donc de nombreux bénéfices. En première ligne : un important renforcement musculaire. Contrairement aux autres surfaces, le sable est meuble et plus souple. Il se déforme sous la pression du pied, amenant une perte de force et d’énergie, le pied ne pouvant rebondir efficacement sur les grains de sable. Pour contrer cet effet de dérobade, les muscles des membres inférieurs (mollets, quadriceps, ischios, fessiers) se renforcent, notamment car ils sont plus sollicités. Ce sera d’autant plus le cas si la séance de running s’exécute avec une légère immersion des jambes dans l’eau.

Travaillez votre proprioception sur le sable

Courir sur le sable est aussi un très bon travail proprioceptif. L’instabilité de la surface sableuse sollicite grandement les muscles stabilisateurs de la cheville et autres articulations en tout genre. Ce travail de stabilité va permettre au corps de mieux absorber les ondes de choc et les traumatismes liés à la course à pied, diminuant de facto le risque de blessure. De plus, il s’agit d’un formidable exercice cardio.

Quelques précautions sont à prendre

Néanmoins, et contrairement aux apparences, courir sur le sable n’a pas que des avantages. Il existe aussi des inconvénients. Les tendons, au premier rang desquels le tendon d’Achille, sont ainsi grandement sollicités. Les risques de tendinite sont donc d’autant plus importants avec ce type d’entraînement. Comme il vaut mieux prévenir que guérir,quelques préparatifs sont nécessaires.

Ne commencez pas tout de suite par une longue sortie sur la plage. L’idéal est de commencer par insérer quelques minutes de course sur sable dans l’entraînement avant d’en augmenter le nombre et/ou la durée. Cependant, n’importe quel sable ne convient pas pour débuter : le sable humide près de l’eau, donc plus ferme et consistant, est moins traumatisant. Pour la même raison, il faut privilégier la surface la plus plate possible. Laissez les 50 montées de dunes deHerb Elliott pour plus tard. Courir sur le sable étant beaucoup plus contraignant que de pratiquer sur bitume ou sur herbe, n’essayez pas d’y aller à votre allure habituelle mais fiez-vous à vos sensations. Enfin, si la meilleure solution pour renforcer muscles et articulations reste de courir pieds nus, vous risquez de vous blesser avec un détritus, coquillage ou caillou. Munissez-vous donc de chaussures légères et adaptées à votre morphologie.

Cela ne s’improvise pas, mais courir sur le sable est une formidable manière d’améliorer ses muscles et ses performances en course à pied. Profitez-donc de l’été et du soleil pour essayer !

source : http://www.running-club.fr/actualites/entrainement/item/4150-courir-sur-le-sable-quels-bienfaits-quels-dangers

 

admin

Administrateur du CRU chapellois, association de course à pied (route & nature) à la Chapelle-de-Guinchay au coeur du Mâconnais-Beaujolais.

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