[RUNNERS.FR] Les cinq fondamentaux (ultimes) de l’entraînement running
Sur le site du CRU, nous publierons de temps en temps des articles intéressants trouvés sur le net afin de vous en faire profiter. On commence aujourd’hui avec un récapitulatif du site Runners.fr sur les 5 fondamentaux de la course à pied qui concerne aussi bien les débutants que les plus aguerris.
Runners.fr ne fait pas relâche et propose un pense-bête à l’usage des débutants et des aguerris qui croient tout savoir : la course à pied est chose sérieuse. Respecter les fondamentaux s’impose ! Rappel des cinq domaines avec lesquels il convient de rester pointilleux. Noël ne dure que 24h…
Méthode
La solution de facilité qui consiste à courir en n’écoutant que l’humeur du jour est mauvaise conseillère : un minimum de méthode s’impose pour le runner qui souhaite inscrire sa pratique sportive dans la durée.
Le respect strict d’un plan d’entraînement n’est pas obligatoire. Mais fortement conseillé à celles et ceux qui débutent et ne savent pas toujours comment organiser le programme d’une semaine.
Judicieux de penser à moyen long terme en validant l’inscription à une épreuve. Fixez-vous un objectif de distance (5km/10km ou trail court pour débuter) sans forcément envisager un chrono final (pour éviter de placer la barre trop haut).
Votre méthode d’entraînement doit toujours comporter des périodes de coupure et de récupération. Si vous le pouvez, pratiquez d’autres sports cousins du running (natation et vélo) : c’est le moyen le plus fiable – statistiquement – de ne pas déclencher de blessures.
Régularité
Aucun sport n’est plus intolérant ! Pour courir bien et prendre du plaisir en courant, il faut courir souvent… Trois séances d’entraînement hebdomadaires est un socle qui peut sembler ambitieux. Mais c’est à partir de cette fréquence que la pratique du running commence à prendre tout son sens.
Evitez, surtout si vous êtes relativement novice, d’augmenter votre kilométrage hebdomadaire de manière trop brutale. Des paliers de 10 à 15% sont conseillés. Ainsi, si vous courez 30km cette semaine, vous ne devrez pas courir plus de 35km la semaine prochaine…
Attention de respecter une certaine cohérence. Ne courez pas trois jours de suite pour ensuite rester au repos quatre jours consécutifs. Répartissez vos séances au sein d’une semaine en tenant compte de votre emploi de temps professionnel et familial ainsi que des périodes de récupération dont vous disposez.
Ecoute de son corps
C’est le préalable. Un runner, quel que soit son âge et son niveau, doit d’abord rester à l’écoute de son corps. Il est certes logique de se ‘botter les fesses’ pour aller courir (particulièrement lorsque l’hiver fait des siennes !). Mais il est nécessaire de savoir déceler les signes d’appel qui trahissent un état de fatigue installé.
Il est toujours judicieux de prendre un ou deux jours de repos plutôt que de pousser l’organisme dans des retranchements qui peuvent être à l’origine d’une blessure ou d’une infection type rhume ou angine.
Une visite chez un généraliste reste souhaitable au moins une fois par an. Un bilan sanguin régulier peut également permettre de vérifier qu’aucune carence consécutive à la pratique sportive ne s’est installée. Enfin, il reste conseillé de procéder à un test d’effort après 40 ans pour vérifier que la pratique régulière voire intensive du running n’est pas contre indiquée.
Camaraderie
Sport individuel ? Certes. Sport individualiste ? Certainement pas. Courir ne peut se résumer à des footings solitaires avec le lecteur MP3 pour seul camarade d’entraînement. C’est au cœur de petits groupes que l’on apprend réellement les fondamentaux du running : gestion de l’effort, dépassement de soi, respect des autres et jusqu’à la manière d’évoluer dans un petit peloton.
La pratique running peut et doit être à l’origine d’amitiés fortes. Et rien ne doit, surtout pas une concurrence malsaine, perturber ou abîmer la relation nouée au fil des entraînements. Conseil : ne vous fâchez jamais avec un pote d’effort. Vous le regretteriez toujours un jour ou l’autre !
Plaisir
Rien ne doit jamais aller à l’encontre du plaisir pris à courir. Certaines séances d’entraînement peuvent être plus lasses que d’autres. Mais il est important de pouvoir répondre (presque toujours) positivement à la question : ai-je été heureux lors de mon run aujourd’hui ?
Avec le temps, il est préférable de repérer les critères qui vous veulent du bien. Certains ont plus de plaisir à courir tôt le matin lorsque d’autres préfèrent transpirer le soir. Certains aiment le confort d’un parcours toujours identique lorsque d’autres s’éclatent en partant à l’aventure.
Une chose est certaine : rien ne remplace jamais le plaisir pris à participer à une compétition. Le mot ne doit pas effrayer. Epingler un dossard reste le plus beau geste que puisse accomplir un runner. Car il exprime sa volonté d’aller au bout de lui-même et de vivre sa passion au milieu d’autres coureurs.
source : http://runners.fr/course-a-pied-les-cinq-fondamentaux/
Tout à fait çà. ..