C’est la LUT finale !

Samedi 07 Novembre 2015, c’était jour de compétition pour une petite délégation du CRU chapellois ! Au programme : 26km en nocturne au coeur de la ville lumière : le Lyon Urban Trail (LUT) by night !

Ration de pâtes pour tout le monde à 3h du départ !

Ration de pâtes pour tout le monde à 3h du départ !

14h30, rendez-vous sur le parking du Collège pour Camille, Maxime, Geoffray et moi-même. Le soleil est bien présent et les discussions tournent autour de la tenue à mettre pour la compétition du soir. La petite troupe se met alors en route et retrouve Raphaël, déjà présent sur Lyon, au pied du centre commercial de la Part-Dieu pour un dernier repas…à 16 heures afin d’avoir tout digéré au moment du départ prévu à 19h30.

17h30, la joyeuse bande se met en route pour le Théâtre antique de Lyon, lieu de départ de cette seconde édition du LUT by night. Arrivée au pied du funiculaire, ça bouchonne déjà pour accéder à la colline de Fourvière…apparement, tout le monde a décidé de s’économiser avant la course et personne ne veut monter la côte à pied pour rejoindre le village départ  😀

Arrivée sur place, le site est déjà plein ! On annonce 6000 participants quand même ce soir. Tout le monde s’équipe alors (frontale, etc…). On essaye de contacter Eric, un autre adhérent du CRU qui participe au 26km et Jessica, inscrite sur le 13km, en vain. Tant pis, il est l’heure de la petite photo de groupe pour nos amis du CRU chapellois restés dans le Beaujolais

Le CRU en représentation à Lyon

Le CRU en représentation à Lyon

Ligne de départ du LUT

Ligne de départ du LUT

Il est l’heure d’aller se placer sur la ligne de départ. La foule est déjà immense et la ligne de départ est visible…au loin. On ne sait pas trop si on va faire partie de la 1ère ou 2e vague. Au même moment, les organisateurs installent un ruban juste devant nous…nous serons donc en pôle position pour le départ de la 2e vague, une aubaine pour nous !

Selfie by night

Selfie by night

Petit selfie quelques secondes avant le coup de sifflet et c’est parti pour une longue ballade nocturne dans les rues de Lyon, des milliers de marches d’escaliers à descendre et monter et un petit tour vers Sainte-Foy-lès-Lyon, pas réputée pour être une bourgade très plate…

Rapidement, Raph et Maxime prennent les devants. Geoffray, Camille et moi-même partons également en sur-régime mais sur un rythme tout de même moins effréné. Les premiers kilomètres s’avalent facilement car au bout de quelques minutes, on rattrape déjà l’arrière train de la 1ère vague et on essaye de rester concentré pour doubler tout ce beau monde en descendant les escaliers, 3 marches par 3 marches ou dès que le chemin s’élargit un peu.

Au 5e kilomètre, on aborde les ruelles pavées du Vieux-Lyon et on retrouve quelques supporters du CRU chapellois qui nous mettront un super coup de boost grâce à leurs encouragements !

A l’approche du 10e kilomètre, on s’éloigne du centre de Lyon, direction les hauteurs de Sainte-Foy. Les coureurs sont plus dispersés et on peut enfin lever la tête et profiter des superbes vues sur la ville de Lyon et remercier le public très nombreux et très bruyant aux passages de tous les coureurs.

Km 12, on a décidé de faire la course ensemble avec Camille. Geoffray a décroché quelques kilomètres plus tôt mais on le devine pas loin de nous. Par contre, mauvaise nouvelle pour Max qui rencontre des soucis musculaires (crampes) et que l’on va récupérer au 13e km. On l’encourage alors à rester au contact avec nous et tenir jusqu’au prochain ravitaillement prévu au 18e km. Max s’accroche et tiendra jusqu’au ravitaillement avant de décrocher lors d’une nouvelle entrée dans les bois sombres de Sainte-Foy-lès-Lyon où on enchaîne les montées/descentes courtes mais intenses.

Les jambes commencent à être de plus en plus lourdes mais on approche de la partie finale et du retour vers le centre de Lyon. A 3km de la fin, mes jambes se raidissent encore un peu plus et les crampes ne sont plus très loin, je n’arrive plus à suivre la cadence de Camille mais je me force à le garder dans le viseur pour espérer le rejoindre avant la ligne d’arrivée.

22h15, après un peu plus de 2h et 40 minutes d’effort, la ligne d’arrivée est en vue, une dernière accélération pour grappiller quelques secondes et j’en ai fini du LUT by night ! La course était superbe avec un temps idéal et des

Tout va bien semble indiquer Geoffray... mouais ;-)

Tout va bien semble indiquer Geoffray… mouais 😉

panoramas incroyables sur la ville de Lyon illuminée. Au ravitaillement, je retrouve Raphaël (qui est arrivé depuis un bonne vingtaine de minutes déjà) et Camille, puis Maxime nous rejoint quelques minutes plus tard. Tout en se restaurant, on regarde un peu partout pour retrouver Geoffray. Les minutes passent mais toujours pas de Geoffray …

Finalement, on retrouve enfin Geoffray, errant vers le village d’arrivée. Le grand gaillard n’a pas l’air au mieux et il faudra même l’intervention de nos supportrices de choc, reconverti en infirmières, pour l’aider à se remettre de la course.

Après une longue attente pour récupérer les sacs, on file reprendre les transports en commun pour se réchauffer et rentrer dans notre Beaujolais.

Sur le trajet, on consulte les résultats officiels du LUT by night et on découvre alors…………………….que Raphaël termine 27e sur 1725 finishers !!!!!!!!! (et 21e dans sa catégorie Séniors !). Gros gros résultat pour l’un des portes-drapeaux de l’association. On aimerait même savoir ce qu’il aurait pu donner si il avait été sur la ligne de départ de la 1ère vague, sans avoir à doubler des centaines de personnes pour faire ce temps !

 

Ci-dessous les autres (très bons) résultats des CRUnners et une petite analyse comparative réalisée par Geoffray le dimanche (il avait apparemment récupéré sa lucidité  😆 )

Sur le 26 km :

27
1498
BATAILLARD RAPHAEL

02:14:00
SEH / 21
277
149
VERMANDER CAMILLE

02:41:08
SEH / 191
292
1080
PRACHAZAL ADRIEN

02:42:30
SEH / 202
391
1376
LAMOTTE MAXIME

02:49:31
SEH / 257
611
646
JUILLARD GEOFFRAY

 
03:02:05
SEH / 387
988
97
DHENRY ERIC

03:22:41
V1H / 241

 

Sur le 13km :

2790
4261
RAQUIL JESSICA

01:58:44
SEF / 544

12188944_10207817957423803_1271774652404487027_n

Adrien Prach

Adrien, alias Prach. Vice-Président du CRU chapellois et Runner depuis seulement quelques années. Un seul semi-marathon à mon actif pour le moment. L'objectif du Marathon n'est pas encore fixé mais ça viendra...

Vous aimerez aussi...

7 réponses

  1. K-rine Cmieux dit :

    Eh ben franchement un grand bravo à vous tous.

  2. Bravo à vous tous !!! Félicitations Raph…

  3. Chris dit :

    Bravo les gars.
    Belle aventure et très beau récit.
    La nuit rend lyon encore plus belle et ces courses sont l’occasion de découvrir des petites perles cachées de la ville

  4. Geoffray dit :

    J’y vais de mon petit commentaire pour donner mon ressenti, je ne ferais pas mieux que le récit d’Adrien 😉

    Cela faisait déjà quelques semaines que les sensations de courses étaient beaucoup moins bonnes, chiffres à l’appui. A vrai dire depuis que mes nuits se sont écourtées avec les biberons. Pour la 1ère fois depuis 30 jours, j’avais réussi à dormir 8h (en 2 fois) et je me suis dit que j’allais peut-être retrouver mes jambes.

    En partant en 1ère ligne, on a été tenté de courir vite, un peu trop vite, pour doubler du monde dans la première partie avec les premiers escaliers étroits. C’est d’ailleurs dans ce flot que l’on a dû dépasser Eric… J’ai gardé le contact avec Camille et Adrien pendant quelques kilomètres, puis au premier rétrécissement d’escaliers étroits et longs, je les ai perdu de vue.

    Les sensations n’étaient pas mauvaises, mais ce n’étaient que des sensations, la montre indiquait quant à elle une allure bien faible, trop peu pour espérer raccrocher les Chapellois. J’ai donc géré à la limite sur les 18 premiers kilomètres et finalement je n’avais que 4 minutes de retard sur les 3 devant, Raphael lui était déjà bien loin!

    Les grandes descentes ont eu raison de mon dos, les points de côtés s’enchainent et le rythme diminue… rageant mais on fait avec les moyen du jour. Après un passage dans les bois, retour à la civilisation et belle alerte en descendant un trottoir : les crampes ne sont pas loin, vraiment pas loin! Et on est encore à 8km de l’arrivée pourtant! Je vais donc ralentir la cadence, le coeur et le souffle étant bons, les jambes ne suivent pas. Dans les montées, je continue de courir, doucement, alors que la plupart marchent. Je tiens ce rythme de sénateur qui me rappelle le train que j’avais au marathon de Paris après « le mur ».

    La dernière grosse côté arrive, je continue de courir dans les premiers mètres et d’un seul coup, le drame! Une douleur terrible dans la cuisse, le muscle intérieur de la cuisse se crispe et je suis paralysé. Pire, la douleur est telle que je tombe à terre et reste allongé à chercher comment étendre ce muscle pour faire passer la douleur. Des runners vont s’arrêter et après 7 minutes à terre, je me relève pour terminer cette montée en marchant, doucement pour ne pas reprendre cette douleur. Le plat revient, je vais de nouveau trottiner pour terminer les 3 derniers kilomètres mais à chaque montée je suis à la limite, je dois marcher, doucement, très doucement. Montées, descentes, plus rien de va et c’est au ralenti que je termine, forcément déçu mais réaliste vu les conditions. Une chose est sûre, i’ll be back!

    L’arrivée est beaucoup moins drôle. Après un passage au ravito, plein de monde que je vais finalement fuir rapidement, je retrouve les Chapellois. Une file d’attente énorme nous attend pour récupérer les sacs et le froid commence à se faire sentir. En me changeant dans la foule, je prend une crampe au bras, puis j’ai un gros coup de fatigue. Camille récupérera mon sac et je file retrouver le CRU… c’est là que je vais commencer à trembler de froid, de fatigue et être un peu (beaucoup) agard. Heureusement, les supportrices sont également de très bonnes infirmières et intendantes et je me retrouve couvert et alimenté en moins de temps qu’il faut pour le dire, et merci!

    C’est finalement avec les parents d’Adrien que je vais rentrer pour m’épargner la marche jusqu’à la voiture mais 2 secondes après être monté dans la voiture, je ressors aussitôt avec une crampe sur la deuxième jambe. Il doit être minuit, je suis couché sur le trottoir à me tordre de douleur et il faudra 10 bonnes minutes pour pouvoir remonter dans la voiture. En massant tout au long du trajet, les crampes ne sont pas revenues et j’ai même pu conduire. De bons souvenirs restent en mémoire tout de même, et encore de belles courbatures à l’heure où j’écris.

    Prochain défi la Saintéxpress mais si je n’ai pas réussi à me reposer d’ici là, je crois qu’il sera plus raisonnable de se préserver… Wait & See.

  5. Adrien Prach dit :

    Beau résumé des dommages collatéraux de la paternité Geo ! 😉

Laisser un commentaire